ENERGIE NUCLEAIRE ET TRANSITION ENERGETIQUE

En ce début d’automne 2022, confrontés aux annonces des différents gouvernements d’Europe, les Français commencent à sérieusement s’inquiéter concernant l’alimentation du réseau électrique national.
Il faut dire que pour cela les mauvaises nouvelles s’accumulent :
• Entre les sanctions appliquées à la Russie consécutives à son opération dénommée Z en Ukraine et désormais leur puissant effet boomerang, fort négatif sur l’économie européenne.
• Le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 privant l’Europe de l’alimentation en gaz naturel bon marché issu de Sibérie.
• L’arrêt d’un conséquent nombre d’unités électronucléaires d’EDF par suite de la corrosion locale d’un circuit secondaire de certains réacteurs.
• L’importante augmentation du prix du kW/h… Etc.
Cependant, entre les effets d’annonces rejetant souvent la responsabilité de la situation sur autrui et sa réalité profonde, d’autres facteurs doivent être pris en compte dont les conséquences auraient de toute manière inévitablement conduit en bonne partie à la situation d’aujourd’hui et manifestement, semble-t-il, pour longtemps. Pour comprendre les choses, est-il nécessaire de remonter dans les décennies passées, parsemées de graves errements d’origine politique.